La passion d'Anna Magnani

On l'a qualifiée de tempête, de volcan, à cause de son caractère fort, sans concession, qui impressionnait tout le monde. Enrico Cerasulo a puisé dans les archives pour aller au plus près de cette personnalité emblématique du cinéma néoréaliste italien, dont son partenaire Marcello Mastroiani disait qu'elle était unique, la meilleure de toutes les actrices italiennes.
De Rossellini qui lui a donné son premier grand rôle dans Rome ville ouverte en 1945, à Visconti, Fellini et Renoir, tous célèbrent sa grande créativité, son regard franc dénué d'hypocrisie, sa force de femme libre qui la distinguaient des autres stars de l'époque, dont les charmes étaient basés sur des critères plus physiques.
Abandonnée par son père et élevée par ses grands-parents,
elle s'est construite seule depuis l'enfance, en a acquis indépendance et capacité à éliminer la peur pour affronter l'adversité. Les témoignages de son fils ajoutent à ce portrait des notes émouvantes d'une mère tendre, passionnée, drôle, mais toujours impressionnante.
Trop tôt disparue, à l'âge de 65 ans en 1973, "Nanarella", comme la surnommaient affectueusement les italiens , reste un mythe pour eux. Elle a traversé sa vie avec autant d'intensité que ses rôles, magnifique et tragique.
A voir sur Arte jusqu'au 28 août.
 

La passion d'Anna Magnani - Regarder le documentaire complet | ARTE

Égérie du néoréalisme italien, Anna Magnani a imposé sur grand écran sa liberté et son tempérament de feu, notamment chez Rossellini ("Rome, ville ouverte", "La voix humaine" ) et Luchino V...

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