No comment
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"Ces attentats n'ont rien à voir avec l' Orient. Ils n'ont rien à voir avec le Proche Orient. Ils sont la mondialisation de la terreur. Ils visent le monde. C'est plus que cela : c'est la culture, la tolérance qu'ils visent. Ils ont frappé Paris, la ville des Lumières. Paris est ouverte, elle est mixte. Personne n'échappe à la sidération causée par la plus dure violence, celle qui frappe des gens désarmés et innocents. Cela va contre tout ce qu'on peut imaginer. Ce n'est pas un bon moment pour la pensée, mais c'est bien au besoin de pensée et de penseurs que nous ramène ce moment." Mathias Enard,...
"...Commence alors la grande lumière du Sud-Ouest, noble et subtile tout à la fois; jamais grise, jamais basse (même lorsque le soleil ne luit pas), c'est une lumière-espace, définie moins par les couleurs dont elle affecte les choses (comme dans l'autre Midi) que par la qualité éminament habitable qu'elle donne à la terre. Je ne trouve pas d'autre moyen que de dire : c'est une lumière lumineuse. Il faut la voir, cette lumière (je dirais presque l'entendre, tant elle est musicale), à l'automne, qui est la saison souveraine de ce pays; liquide, rayonnante, déchirante, puisque c'est la dernière belle...
Une série d'animations sont au programme de ce week-end dans cette ville pour fêter le centième anniversaire de la naissance de Roland Barthes, cet "enfant du Sud-Ouest" qui a passé son enfance et son adolescence à Bayonne, et qui, par la suite, venait souvent voir sa mère à Urt, puis se ressourcer l'été au calme des rives de l'Adour. Il repose depuis 1980 au cimetière d'Urt. Voir le programme complet ci-dessous: SA MAISON A URT
Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, Je me suis promené dans le petit jardin Qu'éclairait doucement le soleil du matin, Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle. Rien n'a changé, j'ai tout revu : l'humble tonnelle De vigne folle avec les chaises de rotin... Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle. Les roses comme avant palpitent; comme avant, Les grands lys orgueilleux se balancent au vent, Chaque alouette qui va et vient m'est connue. Même j'ai retrouvé debout la Velleda, Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue, -Grêle, parmi...
Voilà un film japonais que je compare au précédent "Fatima" de P.Faucon par sa sobriété et son efficacité pour traiter du quotidien, en apparence banal. Trois soeurs d'une vingtaine d'années vivent ensemble dans la maison familiale; leur père les a abandonnées il y a quinze ans pour vivre avec une autre femme. Quant à leur mère, n'ayant jamais trop eu la fibre maternelle, elle est partie vivre ailleurs . La seule personne de la famille qu'elle côtoient est une grand-tante. Le devoir les conduit à aller aux obsèques de ce père qu'elles n'aiment pas, c'est l'occasion de faire connaissance avec leur...
MATHIAS ENARD et BALZAC
J'allume à ma fenêtre une petite lampe, une petite lampe bleue comme mon coeur, afin que tous les mots qui traînent dans la nuit -les mots perdus, les mots blessés, les mots ivres de clair de lune, les mots amoureux de la brume, les bons mots, les mauvais mots, les petits et les gros mots, les mots qui volent, qui rampent, les mots qui luisent, les mots qui chantent, les obscurs, les délaissés - afin que tous les mots de la nuit sachent qu'il y a ici, au bord du ciel, la maison d'un poète qui est prêt à les accueillir pour les bercer, les réchauffer, les serrer contre son coeur. Jean Joubert
Près de la mer, sur un de ces rivages Où chaque année, avec les doux zéphyrs, On voit passer les abeilles volages, Qui, bien souvent n'apportent que soupirs, Nul ne pouvait résister à leurs charmes, Nul ne pouvait braver ces yeux vainqueurs Qui font couler partout beaucoup de larmes Et qui partout prennent beaucoup de coeurs. Quelqu'un pourtant se riait de leurs chaînes, Son seul amour c'était la liberté, il méprisait l'Amour et la Beauté. Tantôt, debout sur un roc solitaire, Il se penchait sur les flots écumeux Et sa pensée, abandonnant la terre, Semblait percer les mystères des cieux... G. de...
Voilà des oeuvres d'une originalité étonnante, celles d'un poète à l'imagination débordante qui donne corps à sa fantaisie par le biais de l'objet qu'il détourne pour lui donner une autre vie. Il crée en s'amusant, rien n'échappe à son oeil perspicace pour laisser libre cours à son inspiration. Côtoyer ses oeuvres est un vrai bonheur, on a le regard de l'enfant émerveillé devant ces mécanismes savamment élaborés, celui de l'adulte qui prend la place du créateur pour tenter d'aller au bout de la pensée. A voir absolument! CECI N'EST PAS UN HOMMAGE A MAGRITTE CHASSE A L'INSPIRATION POLYEUCTE : "ET...