Le Corbusier à Firminy(3): la Maison de la culture et l'église
Près de l'unité d'habitation se trouvent la Maison de la Culture, l'église, le stade, et la piscine. L'église a été terminée en 2006, alors que la première pierre de l'unité d'habitation a été posée par l'architecte en 1965 en compagnie du maire, Claudius Petit, à l'initiative du projet. Le décès de Le Corbusier peu après explique que les travaux des différents édifices se sont étalés dans le temps.
Le Corbusier à Firminy (2) L'unité d'habitation : l'école
Au dernier étage de l'immeuble une école maternelle a accueilli les enfants jusqu'en 1998, puis a été fermée pour raisons de sécurité. Des traces émouvantes sur les murs témoignent de la vie passée dans ce lieu. Le toit-terrasse servait de cour de récréation, avec différents bacs aménagés pour le jeu.
Destiné à remplacer les masures des ouvriers de St Etienne, ce grand ensemble a été conçu avec une partie de logements sociaux et une autre en accès à la propriété; les appartements sont des duplex , séparés les uns des autres par un immense couloir représentant la rue où les habitants doivent se retrouver. Nature, lumière, espace sont les impératifs de cette architecture.
D'un point de vue botanique, c'est un fruit mais en cuisine, on la considère comme un légume car elle est moins sucrée que les autres fruits. Originaire du nord-ouest de l'Amérique du Sud, elle a été apportée en Europe par les espagnols au XVIè siècle. Symbole de fécondité, elle est consommée par les couples Bambaras, tribu africaine, avant de s'unir, et à Marmande, subsiste la légende de la pomme d'amour selon laquelle un galant rapporta « des isles » les premières graines de tomate pour les offrir à sa belle et depuis, la « Confrérie des chevaliers de la Pomme d'Amour » s'attache à promouvoir...
La musique passe à côté de nous comme un paradis familier, quoique éternellement lointain, à la fois parfaitement intelligible et tout à fait inexplicable. Schopenhauer
Les années 60-70 se sont déroulées sous le double signe de l'intensité et de l'authenticité : il fallait vivre sa vie et non pas celle des autres, et la vivre sans temps mort, sans entraves.A chacun était promis un destin unique qui devait se dérouler dans les hautes sphères de la sensibilité. Une existence meilleure nous attendait pourvu que nous nous débarrassions des tutelles absurdes de la bourgeoisie, elle-même assujettie aux rythmes de l'économie capitaliste. Le bourgeois n'est pas simplement confit dans l'ennui et la bonne conscience, il imprime à la société ses propres valeurs, la satisfaction...