Au nombre de 3000 dans toute la ville, les mascarons ornent les façades des immeubles bordelais. Une tradition qui vient de l'Antiquité pour éloigner "le mauvais œil" et qui a été apportée à Bordeaux par les Italiens venus travailler à fontainebleau pour François Ier.Symboles religieux ou historiques, leur variété apporte un peu de fantaisie à l'architecture classique des bâtiments.
Voilà une ville qui a su mettre son patrimoine en valeur. Se promener au hasard des places et des rues bordées des riches architectures 18ème aux pierres blondes est un pur bonheur , et quand le soleil est de la partie, le plaisir est décuplé!
FONTAINE DES TROIS GRACES PLACE DE LA BOURSE
PLACE DE LA BOURSE
PLACE DU PARLEMENT ST PIERRE
LE GRAND THEATRE
Situé sur la colline de Xoldokogaina, ce petit village surplombant la Bidassoa a été témoin d' événements historiques : le prince Noir s'y est réfugié pendant la guerre entre l'Espagne et la France sous Louis XIV, les deux enfants juifs Finaly y ont été cachés en 1953, et la contrebande y a vécu ses heures prospères...De nombreuses tombes discoïdales dans son cimetière entourent l'église en pierre de grès de la colline Xoldokogaina avec son bénitier à l'extérieur, destiné aux cagots.
Une balade très accessible à faire par beau temps pour avoir un panorama magnifique sur la vallée de la Bidassoa, Fontarrabie, St Jean de Luz et au-delà.Cette belle colline a accueilli des ermites pendant longtemps ( on les comprend!). L'ermitage et la chapelle ont été détruits en 1793 et 1794 pendant la guerre entre la France et l'Espagne. Depuis la découverte des ruines dans les années 60, un nouvel oratoire a été édifié , ainsi qu'une croix de bois. Chaque année les habitants d'Urrugne y vont en pèlerinage le premier dimanche de Carême.
...cette fleur toute d'or, de lumière et de soie,En papillons posée au bout des brins menus,Et dont les lourds parfums semblent être venusDe la plage lointaine où le soleil se noie... Certes, j'aime les prés où chantent les grillons,Et la vigne pendue aux flancs de la colline,Et les champs de bleuets sur qui le blé s'incline,Comme sur des yeux bleus tombent des cheveux blonds. Mais je préfère aux prés fleuris, aux grasses plaines,Aux coteaux où la vigne étend ses pampres verts,Les sauvages sommets de genêts recouverts,Qui font au vent d'été de si fauves haleines... François Fabié
On ne mène pas la vacheÀ la verdure rase et sèche,À la verdure sans caresses. L’herbe qui la reçoitDoit être douce comme un fil de soie,Un fil de soie doux comme un fil de lait. Mère ignorée,Pour les enfants, ce n’est pas le déjeuner,Mais le lait sur l’herbe L’herbe devant la vache,L’enfant devant le lait. P.Eluard